En Chine, il fait bon vivre même après les JO

C'est un peu tard mais comme on dit "mieux vaut tard que jamais".

Cela s'est passé du 8 au 24 août 2008, en plein été. Et on peut dire qu'on ne pouvait pas dire na pas savoir ce qui se passait. En effet, nombre de personnes se sont vautrés, une fois n'est pas coutume, dans la liesse populaire da la grande machinerie sportive, fasciste et capitaliste que sont les Jeux Olympiques. Chacun est libre de vivre comme bon lui semble et c'est droit inattaquable. Soit.

Ah ! La Chine… Pays de rêve où le soleil se lève à l’est et se couche comme partout ailleurs. Ah! La chine… Un pays immense où il fait bon vivre quand on se tient à carreau. Un pays de rêve en quelque sorte. Et c’est ce que tous les sans conscience dopés à l’idéologie sportive ont bien compris cela. D’ailleurs ils ne pouvaient faire autrement étant donné que les médias capitalistes ne cessaient de les titiller à longueur de temps en leur désignant les z’ héros musclés, en leur instillant dans l’esprit les bienfait de la compétition tant économique que sportive… Et ils y sont allés franco comme si la dictature n’existait pas dans cette contrée. RMC, la radio du blé et du ballon rond n’a pas trouvé mieux que d’y envoyer leur grand journaliste qui se dit sans étiquette politique mais à nous on ne nous la fait pas. N’est-ce pas Monsieur Bourdin ? Les chaînes de télévision idem. C’est dingue comment à quel point, pour se faire des couilles en or, on peut avoir la conscience tranquille. Entre un tel dilemme "se remplir les poches /vivre par procuration" et "avoir une conscience", c'est un vrai casse-tête pour certain au point de baver dans tous les plats en essuyant une petite larme au coin de l'oeil (en hommage aux victimes de la dicature chinoise: exécutions, arrestations en masse des opposants...). Et le président débile de la France, le frère jumeaux de Bush Junior, Nicolas Sarkozy, a montré l'exemple.

Ce n'est pas humain de penser en priorité à son propre enrichissement personnel (argent, émotion) avant de penser aux autres...

"C'est à la richesse de l'esprit qu'on reconnaït la grandeur d'un être humain"

Damien Préault - 06.11.2008